Nath’s tip, quick tip
Du bon usage des softwares de postproduction
Nathalie, Photographe
Avant, les photographes de l’argentique (dont moi) avaient les filtres pour combler les lacunes des pellicules. Un ciel bien dramatique comme celui-ci était souvent décevant quand on n’utilisait pas de filtre rouge. Il n’y avait aucun contraste entre les nuages et le ciel et l’arrière-plan était aussi pâle que s’il avait été exposé à un flash super puissant.
Désormais, les photographes ont Ligthroom et Photoshop et le format RAW. Beaucoup de personnes (souvent celles qui ne savent pas les utiliser) les décrient en hurlant à la manipulation des photos originales. Bien utilisés, sans excès, comme l’agrandisseur et le développeur le faisaient à l’époque, ils révèlent (enhance en anglais) les points forts d’une prise de vue. La grande avancée, c’est qu’ils n’inventent pas de nouvelles informations : ils utilisent celles qui se trouvent déjà sur la prise de vue, mais que nous ne voyons pas à l’oeil nu, même si nous pouvons en deviner la présence sur l’histogramme. Mais attention, tout cela n’est possible qu’avec le format RAW 16 bits. D’où l’importance de l’utiliser le plus souvent qu’on peut.
Ici une photo monochrome « selenium » : c’est une prise de vue exposée 3 fois, mixée dans Photomatix pro, avec des réglages HDR noir et blanc « maison », application des réglages de base dans Lightroom (clarity et sharpness) et d’un preset « selenium tone » et d’une diminution de l’exposition de 2/3 IL en final.
Le Duché à Uzès, Gard, France
Photographie par Nathalie