Syringa vulgaris (le blanc en particulier) est une de mes fleurs préférées. J’adore les formes du lilas, ainsi que son parfum envoûtant et frais. Je ne suis pas la seule, car il a été peint entre autres par Manet, Gauguin ou encore Van Gogh. Il a aussi été écrit et chanté par de nombreux auteurs.

Ce matin, un peu de pluie (dont on peut voir quelques traces sur les feuilles) a rafraîchi les plantations.

« L’usage du lilas est principalement ornemental, mais on l’utilise aussi parfois en pharmacologie »

La floraison du lilas marque souvent le début du printemps et la tradition veut qu’on sème les pommes de terre à ce moment-là, tout risque de gelée étant normalement écarté (source : nature-en-tete.fr). Vu que cette année, tout fleurit précocement, je ne pense pas que cette tradition ancienne soit encore d’actualité.
L’huile du lilas peut être utilisée en friction contre les rhumatismes et les feuilles en infusion contre l’engorgement du foie (source : Wikipedia). Il aurait aussi une action fébrifuge.
Le lilas serait utilisé en gemmothérapie, mais peu connu. Il serait particulièrement indiqué pour prévenir l’arthérosclérose, car il dilaterait les coronaires et permettrait ainsi une meilleure circulation du sang. Le macérât de bourgeon a la capacité d’éliminer l’urée, l’acie urique et le cholestérol. Il aurait une action sur le système immunitaire avec des propriétés anti-allergiques et antihistaminiques. (source : nature-en-tete.fr)

Le saviez-vous ? Le lilas est la fleur symbolique du New-Hampshire, état du nord-est des Etats-Unis.
Je vous confie aussi mon astuce préférée en jardinage : pour prendre soin d’un lilas, il faut faire des bouquets. J’adooooooooore jardiner comme ça !